MÉDÉE KALI
Tous ces masques suspendus aux murs du musées. est-ce que nous les regardons ou bien eux qui nous observent ?
Faces de gorgones, méduses terrifiantes et gardiennes du seul de la folie et de la mort.
Suspendu depuis des siècles, le masque de Médée est là ou bien est-ce celui de Kali ? Il attend de reprendre vie et de dire à nouveau sa vérité.
La comédienne, parée de cendre, s’approche et s’offre au fleuve des mots qui demandent à s’incarner. Le masque chuchote à son oreille et nous rappelle ce que que nous n’avons jamais cessé d’être. Il dicte le rythme de son souffle et de ses pas. Elle écoute et devient passeuse, messagère. Sa parole nous emporte et les visions se succèdent. Des paysages millénaires se dessinent sous yeux ébahis. Les émotions sont intactes.
Jalousie, rage, haine, folie se déversent défiant le temps et rappelant à no mémoires qui fût Médée Kali.
Suspendu depuis des siècles, le masque de Médée est là ou bien est-ce celui de Kali ? Il attend de reprendre vie et de dire à nouveau sa vérité.
La comédienne, parée de cendre, s’approche et s’offre au fleuve des mots qui demandent à s’incarner. Le masque chuchote à son oreille et nous rappelle ce que que nous n’avons jamais cessé d’être. Il dicte le rythme de son souffle et de ses pas. Elle écoute et devient passeuse, messagère. Sa parole nous emporte et les visions se succèdent. Des paysages millénaires se dessinent sous yeux ébahis. Les émotions sont intactes.
Jalousie, rage, haine, folie se déversent défiant le temps et rappelant à no mémoires qui fût Médée Kali.
Médée Kali de Laurent Gaudé
Mise en scène
Khadija El Mahdi
Costumes et scénographie
Judikaël
Facteur de masques
Direction jeu masqué
Thierry François
Créateur Lumière
Mickaël Baranoff
1h10 d’une intensité folle, le texte est exigeant et l’actrice est fabuleuse. Nathalie Vidaillac change de voix, sa gestuelle accompagne ses différentes tonalités. Elle est plurielle surtout ne manquez pas ce spectacle.
Encore bravo. Spectacle d’une haute intensité ! Bravo encore à Nathalie Vidaillac pour cette prestation qui mêle poésie funeste et nécessité absolue de dire, de vivre, de choisir, de ne pas subir, d’être. Le spectacle me laissera une marque. Bravo !
Dans un puissant et poétique monologue incantatoire, Laurent Gaudé réécrit la figure mythique de Médée Kali, au croisement des cultures antiques grecque et hindoue, héroïne infanticide meurtrière et meurtrie, vengeresse sanguinaire et néanmoins séduisante. Mise en scène, décor, lumières et masques mettent en valeur l’interprétation habitée et sensuelle de l’incandescente Nathalie Vidaillac. Un magnifique moment !
Très belle mise en scène, sobre et éclatante d’un texte emblématique, dense et charnel de Laurent Gaudé. La comédienne joue admirablement de différents registres et même différentes voix pour incarner Médée, Kali, ses enfants. Une magnifique performance ponctuée de danse, de jeu masqué exotique nous fait voyager de l’Inde à la Grèce, de la chair à la pierre, de l’amour à la vengeance dans un tourbillon d’émotions et de sensualité. Très beau et envoûtant.
Un spectacle d’intensité et de toute beauté ! J’ai plongé dans un voyage envoutant… sous l’interprétation plurielle et magnétique de la comédienne aux différents corps, visages et voix. Un spectacle de toute beauté dans la puissance évocatrice des masques… Traversée par le souffle de l’histoire et l’intensité des personnages incarnés, je me suis laissée portée par les eaux du Gange, les couleurs rouge, cendre et or, les danses endiablées et l’amour rage et sauvage. Un moment de pure intensité à ne pas manquer !
